Les militaires accusés dans le dossier de “l’attaque” du magasin de l’armurerie du bataillon spécial des blindés (BSB) du camp Alpha Yaya Diallo ont comparu ce lundi 30 décembre au tribunal militaire de Conakry.
“Ce sont des accusations montées de toute pièce”
Ces militaires sont poursuivis pour “rébellion, complot et association de malfaiteurs”. Des charges qu’ils ont systématiquement rejeté, martèle leur avocat, Me Salifou Béavogui.
De ce fait, “toutes ces charges seront détruites une à une, devant le tribunal militaire”, a rassuré l’avocat. “Nos clients rejettent systématiquement toutes les charges articulées contre eux et nous allons défendre cette position devant le tribunal. C’est le droit qui va triompher, rien que le droit”, soutient Me Béavogui.
Cette autre phase de ce procès a été marquée par l’ouverture des débats, avec des questions de fonds, entre les différents camps.
“Quand on procédait à l’attaque de l’armurerie, j’avais déjà été arrêté bien avant”
Capitaine Alkhaly Facinet Touré est un des accusés. A la barre, il a témoigné avoir été interppelé par sa hiérarchie pour une réunion avant d’être auditionné sur les lieux et conduit à la maison centrale de Conakry.
Toutefois, les avocats de la défense ont sollicité la libération du capitaine Alkhaly Facinet Touré. Leur requête s’explique par le fait que le capitaine était en prison avant le scénario de l’attaque.
“Il est trop tôt de parler de libération “, manifestent les avocats de la partie civile et le ministère civil.
C’est ainsi que le tribunal a aussitôt rejeté la demande de mise en liberté du capitaine Alkhaly Facinet Touré, et les autres accusés
Pour le moment, l’affaire a été ainsi renvoyée au 06 Janvier 2020.
C’est dans la nuit du 24 au 25 janvier 2019 que les faits se sont produits. Un groupe de militaire a fait immersion dans l’un des magasins de stockage d’armes. Au cours des opérations, des armes et des munitions ont dusparu, selon les informations.