Depuis le début de l’année jusqu’à nos jours, plusieurs cas de violences basées sur le genre ont été enregistrées dans la région de Labé, notamment des cas de viols, des mariages précoces ou forcés, mais aussi des mutilations génitales. La Direction régionale de l’Action sociale indique que la commune urbaine de Labé a enregistré le taux de viols le plus élevé.
«Nous avons enregistré pour la commune urbaine de Labé 22 cas, Lelouma 3, Koubia 6, Mali 5 et Tougué 5. Pour la plupart des cas, on a pu mettre main sur les violeurs qui ont été jugés et condamnés et d’autres ne sont pas jugés d’abord. Ceux-ci sont à la maison centrale», précise la Directrice régionale de l’Action sociale, Mme Barry Fatou Diakité.
Concernant les mutilations génitales féminines elle affirme qu’à Labé, son service a empêché 6 cas d’excision, 3 cas à Koubia, 3 cas à Lelouma, 2 cas à Tougué et 3 cas à Mali.
Pour ce qui est des mariages précoces, en collaboration avec le tribunal et l’Office de protection du genre et des mœurs (OPROGEM), l’action sociale a pu secourir près d’une trentaine de filles : «Nous avons pu empêcher des mariages précoces, dont 1 cas à Lélouma, 10 cas dans la commune urbaine de Labé, 5 cas à Tougué, 6 cas à Koubia, et 5 cas à Mali 5. Certaines filles nous ont appelés au secours et maintenant elles ont la chance d’étudier.»
Pour la maltraitance, c’est-à-dire l’utilisation des enfants sans aucun souci pour leur avenir, 22 mineurs ont été sauvés.
Tiguidanké Diallo, correspondante de Guinée360 à Labé