À travers une déclaration lue ce vendredi 31 mai 2019, le Front national pour la Défense de la Constitution (FNDC) a rendu publique la liste partielle de ceux qu’ils considèrent être les promoteurs d’une révision constitutionnelle en Guinée.
Dans cette liste, on retrouve des ministres, directeurs, mais aussi des leaders politiques.
Le Premier ministre chef du Gouvernement, Ibrahima Kassory Fofana qui récemment a fait une sortie pour dire oui à une nouvelle constitution figure sur la liste.
Voici la liste provisoire
1-Mohamed Diané ministre de la défense nationale
2- Ibrahima Kassory Fofana premier ministre
3-Naby Youssouf Kiridy Bangoura ministre secrétaire général à la présidence
4-Cheick Taliby Sylla ministre de l’énergie
5- Bantama Sow ministre des sports et de la culture
6-Lansana Komara ministre de l’enseignement technique et de la formation professionnelle
7-Amadou Damaro Camara député
8-Mohamed Saïd Fofana médiateur de la République
9- Amara Somparé de la communication,
10-Baidy Aribot vice gouverneur de la banque centrale
11-Aboubacar Makissa Camara directeur national des impôts
12-Mouctar Diallo ministre de la jeunesse
13- Malick Sankon directeur de la caisse nationale de la sécurité sociale
14- Boubacar Barry du commerce,
15-Ismaël Dioubaté ministre du budget
16-Alhouseny Makanera Kaké ancien ministre
17- Boucounta Diallo avocat au Sénégal
18-Albert Bourgi juriste-France
19-Pr Zegbelemou Togba universitaire
20-Toumany Sangaré Directeur général de la Douane.
Il faut préciser, que le FNDC promet de déposer la liste des promoteurs auprès des juridictions supranationales, mais aussi aux institutions régionales et internationales.
La publication de cette liste montre la détermination de FNDC de dénicher les individus qui sont derrière le fameux projet du 3ème mandat et les responsables de la mauvaise gouvernance et de la corruption en Guinée. Concrètement parlant je ne vois pas d’abord sur quoi parmi le bien ce que la Guinée à avancer. Les maîtres chanteurs sont là à magnifier des chiffres de l’indice du développement pour faire croire à l’opinion internationale que la guinée est sur la ligne correcte. Vous savez tous que, dans l’art de démagogie et de la fausse propagande les spécialistes cherchent toujours à cacher la vérité à la population sur l’indice du développement.
Exemple: la hausse des prix des marchandises et de denrées de premières nécessités dépende de la hausse des taxes portières. Plus les taxes sur les marchandises sont élevées plus les prix de ces marchandises sont aussi élevés. Sur ce, nos gouvernant accusent les commerçants d’être les principaux responsables. Et puis que les gens ne réfléchissent, ils corroborent les déclarations des gouvernants. Pourtant ce n’est pas le commerçant qui fixe les taxes portières plutôt ce sont les gouvernants.
La politique est un outil du développement. Elle ne pas être l’usage de manipulations, de fausses propagandes, de divisions, de l’exclusion et de fins dictatoriales. La politique nous enseigne l’art de la bonne gouvernance, du développement, de la gestion des affaires administratives, économiques et sociales. C’est ce qui fait qu’en politique il y’a deux choses d’une.
– On est partenaire politique c’est pour le développement et,
– On est adversaire politique c’est pour changer les mauvais comportements.
Mais dans la plus part des pays africains, la politique est vue sous l’angle africain de faire du mal contre son prochain. Dans ces pays africains, tout adversaire politique est considéré comme un ennemi à abattre. Et tout partenaire politique qui cherche à enseigner l’art du savoir-faire administratif est considéré comme un ennemi par conséquent il doit être abattu comme un adversaire.
Le tripatouillage de constitution est anticonstitutionnel. Ceux qui veulent le faire le font pour garantir leurs intérêts égoïstes et pour se faire perduré au pouvoir indéfiniment. Et généralement ceux qui le font sont des
mal-gouvernants, responsables des souffrances des populations et mal de la nation tout-entière. Il faut être de la dictature pour prétendre tripatouiller une constitution.