Au sortir de la quatrième journée d’audition des protagonistes du Slecg ce mardi 30 janvier, tout porte à croire à un éventuel procès entre les syndicalistes.
Selon le plaignant, le secrétaire général déchu du Slecg, Dr Souleymane Sy Savané, la tenue d’un procès est inéluctable dans la mesure où il y a eu de problèmes qui ont été posés et qui n’ont pas trouvé de solution: «On va terminer par le tribunal. Il fallait bien qu’on passe par là pour remettre les choses à leur place».
Si depuis que cette crise a commencé, il n’a pas accepté de parler, c’est parce que Aboubacar Soumah (nouveau secrétaire général du Slecg), fut un de ses élèves. “Et je ne juge pas contre un de mes élèves”, soutient M. Savané.
Selon Me Salif Beavogui, l’avocat d’Aboubacar Soumah, son client rejette en bloc toutes les accusations «d’effraction et vol de cartes de membre» portées contre lui. «Je suis rassuré, mon client à la conscience tranquille parce qu’il est se reproche de rien. C’est une guéguerre entre syndicalistes. Nous pensons que la part de chose sera faite devant les juridictions».
Selon l’avocat, le Slecg fonctionne sur la base des Statuts et du Règlement intérieur. De ce fait, en cas de litige autour de l’application des textes, «juridiquement c’est le tribunal de travail qui est compétent».
Le dossier est transféré, ce mercredi 31 janvier, au tribunal de première instance de Dixinn qui doit se pencher sur cette affaire.