Parlant des mesures prises contre la pandémie de coronavirus dans les institutions d’enseignants, le Directeur général de l’Anss a rassuré de la mise en place des disppositions permettant d’empêcher la propagation de la maladie. A côté de ces dispositions, des stratégies sont prévues en cas de contamination dans les salles de classe.
Il ressort d’un constat d’après Dr Sakoba Keïta, que la plupart des enfants qui ont été infectés, l’ont été dans un milieu familial.
Pour lui, il faudra que les parents aillent dans les sites énumérés de de dépistage en vue de se faire tester lorsqu’ils présentent des signes surtout ou qu’ils aient abrité des gens qui sont avec le Covid-19.
“Ceux qui savent qu’ils ont eu des contacts avec les gens de Covid ou qui doutent sur eux-mêmes parce qu’ils connaissent les signes, il faut aller se faire tester dans l’un de nos sites.”
Sur le cas spécifiquement de la reprise des cours, le Directeur général de l’Anss souligne que les tests au niveau des structures scolaires seront focalisés au niveau des encadrements (les enseignants), pour un départ. Déjà l’étape du MENA est achevé, il reste les enseignements supérieurs et professionnels, ajoute-t-il.
Au niveau des secondaires par exemple “si on trouve un enfant positif, tous les enfants de sa classe seront considérés comme des contacts. Et en ce moment, nos équipes mobiles viendront tester toute la classe”, dévoile Dr Sakoba Keïta.
A propos des kits, Dr Sakoba Keïta a rappelé que les trois départements (enseignement secondaire, supérieur et technique, Ndlr), ont été outillés grâce à l’Anss et leurs partenaires, avant les examens de fin d’année.
“Nous pensons que ces examens qui viennent de finir il n’y a pas trois mois, doivent survi…Nous invitons ces écoles à ressortir ces kits qu’on a mis à leur disposition. Il faut qu’on apprenne à conserver les biens publics.”
Il poursuit : “nous demandons aux uns et aux autres de continuer à pratiquer les mesures de barrière sanitaire qui sont le port des bavettes, la distanciation et le lavage des mains. Que l’école puisse être considérée comme un lieu d’éducation sanitaire et qu’on donne des informations par rapport à la transmission et aux précautions qu’on prenne. Parce que les enfants sont les vecteurs de message d’éducation.”
Dans la lutte contre la pandémie de coronavirus, la Guinée s’est dotée d’une capacité de test journalière très élevée. Selon Dr Sakoba, l’Anss peut tester jusqu’à 10 000 personnes par jour à travers les équipes mobiles.