Une dizaine de responsables et membres du conseil national des jeunes et des fédérations de l’intérieur et de l’extérieur du Bloc libéral ont animé une conférence de presse ce lundi 30 novembre 2020, dans l’objectif de dénoncer “les dérives anti-démocratiques exercées par le président et son clan.”
Il faut dire que ces membres se sont présentés en face de la presse en qualité de potentiels démissionnaires du parti. Si cela va s’avérer plutard, la principale raison serait l’ingérence de Dr Faya Millimono dans toutes les commissions disciplinaire du parti. Un acte qui selon les conférenciers, viole les statuts et règlements intérieur dudit parti.
Dans leur déclaration, ces jeunes ont accusé Dr Faya Lansana Millimono d’avoir des attitudes anti-démocratique en excluant toutes les personnes pouvant s’opposer à ses prises de décisions unilatérales. Ce qui explique notamment, d’après eux, la situation dans laquelle ils disent se trouver en ce moment.
Dans sa prise de parole, Halimatou Baldé, la vice-présidente du conseil national des jeunes a regretté les propos de Dr Faya Millimono lors d’une sortie médiatique, au cours de laquelle il avait estimer qu’il s’agit ”d’un groupe de peuhl” qui souhaiterait créer des discordes au sein du parti.
“Il s’agit d’une question de valeur que nous défendons. Le président essaye d’aller loin, il divise les gens pour entériner son pouvoir. Il colle des étiquettes aux gens pour étouffer les revendication, sinon nous évoquons des disfonctionnement qui sont majeures et qui ne datent pas d’aujourd’hui”, rappelle-t-elle. “Qu’on arrête d’étiquetter les gens à travers l’ethnie en lieu et place de leur action.”
Ils ont attiré l’attention du peuple et les partenaires sur cette attitude qu’ils estiment être “démagogue” et affirment ne pas être prêts à cautionner “cette mascarade digne d’un scénario”.