Dr Ousmane Kaba a réagi suite à la déclaration «des démissionnaires du Pades» qu’il qualifie d’escrocs politiques.
Selon le président du Parti des démocrates pour l’espoir (Pades) «un nouveau métier est apparu depuis 3 mois en Guinée. Ca s’appelle de l’escroquerie politique. Ces sont des escrocs politique. C’est dans le cadre de la campagne pour le 3e mandat. Il y a de cadres véreux qui ont de l’argent public à distribuer. Alors, les guinéens qui sont très ingénieux, à expérimenter ce nouveau travail qui consiste à se regrouper au nom d’un parti de l’opposition pour dire à la mouvance qu’on soutient la nouvelle constitution pour de l’argent. En fait, toutes ces personnes là, je ne vois aucun militant du Pades», se marre-t-il avant de citer nommément Nanka Moussa Kaba, le porte-parole des démissionnaires.
«Il était le caissier de Koffi Annan. Il a détourné plus d’un milliard de Francs guinéens avec un autre. On les as virés sur la base d’un audit interne. Au lieu de les envoyer en prison, j’ai estimé qu’il faut s’en débarrasser simplement. Sinon qu’il a été renvoyé depuis le début de l’année. Donc, je les considère, voleurs. Ils ne sont des combattant du Pades», dit-il avant de prévenir qu’une plainte sera éventuellement portée contre Nanka Moussa et son complice.
Concernant M. Levy, M. Kaba reconnait qu’il fut candidat du Pades aux Communales à Ratoma. «Mais dans quelle circonstance? Souvenez vous que le Pades n’a eu son accréditation qu’une semaine avant le scrutin du 4 février 2018. Alors, on a demandé de gens qui peuvent se présenter sous les couleurs du Pades. On ne le connais même pas. On l’a aidé à être candidat. On a financé sa campagne. Mais, il n’a même pas pu être conseiller. Depuis la fin des élections communales, il ne s’est plus présenté au parti».
«C’est de ramassis de gens qu’ils ont pris parce qu’ils ont de l’argent à gaspiller et qui ont accepté de jouer les escrocs politiques. Je serais affecté si je voyais des vrais militants du Pades partir. Mais, aucun d’eux n’est militant du Pades. On ne peut pas démissionner d’un parti qu’on a jamais intégré», précise M. Kaba.