Située au Sud de la Guinée, la préfecture de Macenta a connu des troubles entre deux communautés, causant la mort de plus de 10 personnes. Comme cette ville, le président de la jeunesse CEDEAO attire l’attention du gouvernement sur des éventuels accrochages du même genre dans d’autres villes du pays.
Avant le déclenchement de ces événements douloureux à Macenta, les acteurs de la société civile avaient dénoncé des autorités coutumières qui affectent “dangereusement le vivre ensemble et la cohésion sociale dans notre pays”, rappelle Aboubacar Dorah Koïta.
«Mais je pense qu’il faut régler cette situation de façon beaucoup plus responsable. La priorité reste la paix dans la cité. Il faut d’abord l’apaisement dans la préfecture de Macenta mais en plus de ça, il faut régler cette situation dans le fond, pourqu’on puisse définitivement éviter ces genres de situation.»
«Les mêmes tensions sont prévisibles dans d’autres endroits», prévient cet activiste de la société civile. «Quand vous prenez N’zérékoré aussi, si les dispositions nécessaires ne sont pas prises, on risque de connaitre deux patriarches et très malheureusement, beaucoup d’autres localités traversent la même situation.»
«Les autorités gouvernementales, doivent à partir de maintenant, réfléchir d’avantage sur la problématique des autorités coutumières dans notre pays. Et ces coordinations régionales qui sont crées un peu partout à travers le pays», a interpellé Dorah Koïta.