Kelefa Sall vient d’être destitué par ses pairs à la Cour constitutionnelle. Dans l’analyse du président du parti des démocrates pour l’espoir (PADES), l’acte est une attaque à la Constitution du pays.
La rentrée au bercail de Docteur Ousmane Kaba a coïncidé aux imbroglios à la Cour constitutionnelle. Au lendemain de la destitution du président de cette institution garant de la Constitution, Ousmane Kaba a devant ses militants lors de l’assemblée générale de son parti, fustigé l’attitude des frondeurs.
Le président du PADES donnant les rôles primordiaux de ladite Cour a informé qu’elle vérifie à la constitutionnalité des lois, et de se prononcer sur le contentieux électoral.
«Dans un pays où il n’y a que des tricheries pendant des élections, le juge des tricheries c’est la Cour constitutionnelle. Aujourd’hui on a tout fait pour paralyser cette Cour», évoque honorable Ousmane Kaba.
La Cour constitutionnelle semble avoir deux présidents car Kelefa Sall dit être toujours président, bien que son ancien vice-président vient d’être élu à l’unanimité par les frondeurs. La raison est «simple», selon Dr Ousmane Kaba.
«Parce qu’on veut s’attaquer à la Constitution de la Guinée. Quand on veut s’attaquer à la Constitution d’un pays, on s’attaque au gardien de la Constitution du pays», répond le président du PADES.
Les huit conseillers ont fini par mettre en exécution leur menace en destituant leur président ce vendredi. Plusieurs allégations font croire qu’il y une main noire du pouvoir derrière cet acte de ces conseillers. Pour bons nombres d’observateurs, c’est une façon de préparer le 3e mandat.