«Ils sont bloqués un peu partout notamment en Egypte, en Tunisie, au Maroc, en Angola, en Asie. Beaucoup ont fini de dépenser le peu d’argent qu’ils avaient sur eux. C’est ce qui veut dire que même s’il y a un vol disponible, ils ne pourront pas acheter de billets pour rentrer (…) »
Le Groupe organisé des hommes d’affaires, une structure qui régit les opérateurs économiques en Guinée, poursuit son combat en faveur des Guinéens bloqués dans les autres pays pour cause de la pandémie de coronavirus.
Après le rapatriement par le gouvernement, des femmes commerçantes qui étaient bloquées au Sénégal, le Goha a aussi lancé une invite au Président de la République, afin de finaliser son travail. Ce travail consiste à favoriser le retour de ces citoyens guinéens dans certains pays africains et en Asie.
Et là, « malgré nos multiples appels au président Alpha Condé et son gouvernement en faveur d’un rapatriement des Guinéens bloqués à l’extérieur l’étranger à cause de la pandémie de COVID-19, de nombreux compatriotes n’arrivent toujours à regagner leur pays », a signalé Chérif Mohamed Abdallah, président du Goha.
« Ce n’est pas un sacrifice qu’on demande à M. Alpha Condé et le gouvernement. On ne leur demande pas de prendre leur argent mais dans les caisses de l’État qui est le contribuable guinéen pour venir en aide à ces Guinéens. Au lieu d’agir à temps, on préfère attendre que nos compatriotes soient humiliés et exposés à tout », s’insurge-t-il.
Le Goha se réjouit que le Président ait fourni des efforts pour le rapatriement des commerçants (en majorité des femmes), qui étaient empêchées de rentrer au pays. Toutefois, « nous réitérons notre appel afin que les Guinéens où qu’ils soient bloqués obtiennent le soutien de l’État. »
«Le combat du Goha va continuer jusqu’au rapatriement de tous les Guinéens bloqués à l’extérieur. Tant qu’un seul guinéen sera bloqué quelque part dans le monde, nous allons continuer notre combat », a exprimé Chérif Abdallah.