26, 4%, c’est le pourcentage des résultats du baccalauréat unique session 2018. Comme cet examen, les examens d’entrée en 7ème année et le BEPC ont aussi enregistrés d’énormes échecs. Le secrétaire général du SLECG vient d’interpeller les autorités de revoir ces résultats. Le PADES de Dr Ousmane Kaba exige aussi la même chose.
L’Etat est entrain d’adopter une mauvaise stratégie a fait savoir le coordinateur régional du Parti des Démocrates pour l’Espoir (PADES) Mohamed Kaba, lors de l’assemblée générale du parti ce samedi 28 juillet. Celle de ne pas vouloir orienter les étudiants dans les universités privées de la Guinée. D’une part, c’est ce qui se traduit par ces échecs énormes au baccalauréat surtout.
Pour Mohamed Kaba, cette situation est “très grave et compromettante”. Alors, il est important qu’il y ait des éclaircissements là-dessus.
“On ne peut pas garder le silence. Nous allons aussi interpeller l’association des parents d’élèves et toutes les organisations qui sont concernées par les questions éducatives pour qu’on vérifie cela”, regrette M.Kaba.
Mais au-delà de cela, poursuit-il, “faut qu’on tire les vraies leçons de ces échecs. Si on ne tire pas les vraies leçons, l’année prochaine on aura peut-être moins de 26 %. Donc, que les vrais acteurs concernés se retrouvent et que ça ne soit pas une retrouvaille politique comme on a l’habitude de le voir. Il faut que les spécialistes de la question éducative puissent ensemble travailler pour sortir le vrai diagnostic de cette situation et faire des propositions concrètes. Si vous regardez, depuis huit années, on a pas plus de 26% d’admission depuis 2011”, rappelle le coordinateur régional du PADES.
Mohamed Kaba fait croire qu’il s’agit là de l’avenir de la nation. “Si les enfants sont mal formés, qui va s’occuper du développement du pays?“, questionne-t’il.