La préfecture de Macenta a connu une ébullition causée par des affrontements entre les communautés Toma et Mania ce samedi 26 décembre 2020. Déjà, plusieurs cas de morts, des blessés et autres dégâts ont été enregistrés.
Ces violences sont à une phase non négligeable, à en croire le président de l’UDRG. En attirant l’attention des autorités sur ce drame qui pourrait, faut-il signaler, prendre de l’ampleur, Bah Oury estime qu’il faille prendre des mesures plutôt que possible.
«Les violences intercommunautaires à Macenta au sud du pays qui selon des sources bien informées auraient fait7 morts font ressurgir le spectre des antagonismes latents ds cette partie du territoire national.Ces faits tragiques ne sont pas à banaliser.Ils méritent notre attention.
Les autorités guinéennes doivent réagir au plus tôt pour ramener le calme et la sérénité.Les leaders des communautés toma et mania doivent aussi s’impliquer pour stopper les violences et les tueries avant l’embrasement généralisé.C’est une course contre la montre. Le vivre ensemble est hélas sérieusement malmené par le type de gouvernance au pouvoir.Tout est régi selon le prisme de l’appartenance ethnique pour l’accés au poste” juteux” de l’administration.Cela a attisé les rivalités et les appétits qui sont dés lors instrumentaĺisés. […] “, a écrit l’opposant sur son compte Twitter.
Ces violences sont nées d’une problématique de patriarcat entre ces deux communautés citées ci-haut, et/où, chacune réclame la paternité de la préfecture.