En séjour à Nzérékoré, le premier ministre a invité les jeunes à ‘’ne pas accepter de se faire tuer pour quelqu’un’’, lors des manifestations de rue ou autres mouvements sociopolitiques. Ces propos sont de nos jours, ‘’diabolisés’’ par des acteurs politiques guinéens, qui estiment que Mohamed Béavogui a fait l’apologie des tueries.
D’après le porte-parole du gouvernement, ces propos ont été dits dans le but de rassembler, de renforcer l’unité et prêcher la paix.
«On comprend aussi la sensibilité de la population sur les questions-là. Mais quand on va jusqu’à imaginer que c’est préparer ce qui va arriver, moi je pense que c’est trop dit. Les gens perdent beaucoup le sens de certaines responsabilités. Autant qu’on peut imaginer et s’indigner des propos de tel ou tel responsable, autant de ne pas accepter de les travestir au point d’en faire un appel à la violence. Et ça, ce n’est pas les propos du premier ministre. Et ce n’est pas le contexte dans lequel il s’est exprimé. C’est dans le but de rassembler, de renforcer l’unité et prêcher la paix, que le premier ministre s’est exprimé», a défendu Ousmane Gaoual Diallo, au micro des journalistes de la radio Espace.