En marge d’une tournée dans la région forestière, le ministre de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, a visité plusieurs écoles de métiers. Alpha Bacar Barry estime avoir du doigt les réalités sur le terrain.
Pour le patron de l’enseignement professionnel, cette immersion a permis aux cadres de son département, de découvrir dans quelles conditions vivaient nos les hommes de métiers et formateurs au niveau décentralisé. Elle les a aussi permis de voir les «vraies» réalités de l’enseignement technique et de la formation professionnelle dans la zone forestière.
«Nous avons pu visiter des écoles à Macenta, Beyla ici même à N’zérekoré et dans des préfectures qui ne connaissent pas des structures de formation technique et professionnelle. Nous avons échangé avec des inspections, des directions préfectorales mais aussi avec les directeurs d’écoles et les apprenants. Cela nous a ramené beaucoup plus proche des réalités», a-t-il martelé.
Selon le ministre de l’enseignement professionnel, dans la région de N’zérekoré, l’école régionales d’art et métiers, a besoin d’une connexion à l’énergie. Ayant constaté cela, lui et les cadres de son département, ont approcher le ministre en charge de l’énergie. «Nous avons étudié ensemble comment on peut connecter cette école et améliorer sa capacité d’accueil. Pour une école d’une capacité d’accueil de 1000 étudiants qui a aujourd’hui 100 et quelques, vous conviendrez avec moi qu’il y’a mieux à faire à ce niveau. Pour les centres de formation professionnelle, nous avons réglé la problématique de l’achat de la matière d’oeuvre, dont des délégations de budget, ça a été réglé ici sur place, nous avons aussi réglé la problématique de la transparence dans l’exécution de ce budget.»
Bacar Barry ajoute qu’ils sont se sont aussi entretenus avec les parties prenantes, notamment les autorités locales, les secteurs privé locaux, pour savoir comment ils peuvent améliorer la couverture géographique de la région de N’zérekoré en pensant à l’installation des lycées techniques à Yomou, Lola qui selon lui, n’ont jamais connu un investissement pareil.
À Macenta où il a visité l’école professionnelle de l’agriculture et de l’élevage, le ministre Alpha Bacar Barry promet la fin d’ici la rentrée prochaine.
«Cette école qui aurait pu participer d’abord à l’effort de production locale mais aussi à domicilier certaines technologies agricoles, est dans un état de délabrement très poussée. Il y’a un projet de rénovation qui a commencé depuis plus de 18 mois, nous avons relancé les travaux, l’école reviendra dans le système à partir de la rentrée prochaine. Elle est destinée à être un incubateur agricole pour permettre l’émergence d’une place d’entrepreneurs dans le domaine de l’agriculture et de l’élevage.»
Mamadou Saïdou DIALLO