L’opposition républicaine a demandé à ses partisans de rester à la maison dans la journée de ce mardi 27 mars 2018. Cette opération, appelée journée ville morte, est une manière pour l’opposition de dénoncer les « fraudes» lors des élections communales du 4 février 2018. Voici la situation dans certains endroits de Conakry et environs ce matin.
Sur l’axe Bambeto-Hamdallaye, où nous sommes présentement, la circulation reste bloquée et les commerces fermés. Les jeunes surexcités ont érigé des barricades et brûlé des pneus. Mobilisées depuis le matin, les forces de l’ordre tentent de rétablir l’ordre.
A Cosa dans la commune de Ratoma, boutiques et magasins sont fermés. A 10h, conducteurs de taxi-motoss, cireurs de chaussures, vendeurs de café et quelques étalagistes sont présents.
Certains commerçants, assis devants leurs boutiques et magasins, soutiennent ne pas avoir l’intention d’ouvrir, « par crainte d’un mouvement spontané, pouvant entraîner leur pertes», comme c’est souvent le cas.
Les deux marchés situés près des rails sont tous opérationnels ce matin. Vers 9h30, des passagers se bousculaient pour trouver un taxi en partance vers Bambeto, mais la circulation affectée par l’opération journée ville morte.
Hormis les policiers qui règlementent la circulation routière, aucun service de maintien d’ordre n’est présent sur les lieux à 10h19.
A Matoto sur l’autoroute Fidel Castro jusqu’à Kaloum, la circulation est comme d’habidute. C’est pareil aussi de Belle-vue au centre-ville en passant par Dixinn.
Périphéries de Conakry
L’opération journée ville morte lancée par l’opposition républicaine, n’a pas été suivie dans les périphéries de la capitale guinéenne (Coyah, Dubréka).
De Lansanaya Barrage au centre de la préfecture de Coyah, en passant par le Km36, la circulation est dense. Marchés et entreprises ont ouvert. Seule une camionnette la CMIS est stationnée au carrefour de Lansanaya Barrage, pour intervenir en cas de troubles.
Du côté de l’autoroute Leprince qui mène à la préfecture de Dubréka, l’atmosphère reste la même dans certains endroits comme le centre de la préfecture et le carrefour de Kagbelen. Cependant, de la T8 à Kéitaya en passant par Bailobahya, l’impact de cette journée ville s’est fait ressentir par une circulation moins dense et la fermeture de certaines boutiques par endroits.
Avec la collaboration des reporters de la Rédaction