L’agence nationale de la sécurité et des systèmes informatiques (ANSSI) en collaboration avec OCWAR, sous le financement de l’Union européenne et de la Commission de la CEDEAO, a animé une journée de formation avec plusieurs responsables départementaux des services de sécurité, des hommes de droit, de la société civile ainsi que ceux de la presse, sur les enjeux de la cybercriminalité et de l’hygiène du numérique, ce vendredi 25 juin, dans un réceptif hôtelier de Conakry.
Cet atelier est principalement consacré à l’hygiène du numérique, quand on sait que les difficultés que nous rencontrons dans le cyberespace ne sont pas forcément tributaires de la technologie, mais c’est aussi le comportement des utilisateurs qu’il faudrait changer, a expliqué Senkoun Kourouma, directeur d’ANSSI.
«C’est pourquoi nous regroupons aujourd’hui la société civile, les journalistes, les entreprises et l’administration publique, qui sont des acteurs clés de la cybersécurité, à mieux adopter les bonnes pratiques pour une meilleure utilisation du numérique», ajoute-t-il.
Ce projet est né de la volonté de la CEDEAO, avec laquelle, il a existé un plan d’action global qui a été élaboré pour la Guinée, dévoile la coordinatrice du projet OCWAR-C.
«On a fait un diagnostic et identifier les besoins et la situation de la Guinée par rapport aux autres pays, pour connaître l’état de préparation en matière de cybersécurité, parce-qu’on travaille étroitement avec l’ANSSI. C’est la mise en place d’un cadre réglementaire opérationnel, quelque chose de plus large, mais il y’a plus d’activités à faire notamment, la mise en place d’une stratégie nationale de cybersécurité et la sensibilisation pour les décideurs afin qu’ils puissent connaître leurs responsabilités en matière de cybersécurité…», a expliqué Rabiatou Bah.