Sur initiative de la Fondation Diaka Camara, en collaboration avec ses partenaires techniques et financiers, le lycée 02 octobre de Kaloum a abrité l’ouverture de la campagne des 16 jours d’activisme contre les violences basées sur le genre, ce jeudi 25 novembre 2021. En présence de la représentante du ministère de la Promotion féminine, de l’enfance et des personnes vulnérables, de la Directrice générale de l’OPROGEM et les responsables de cet établissement, les élèves ont été outillés sur les préventions des VBG.
Ces 16 jours d’activisme se poursuivront jusqu’au 10 décembre, date de la journée internationale de des droits humains. A cet effet, la Fondation Diaka Camara et ses partenaires ont offert la formation pour prévenir et éliminer la violence à l’égard des femmes et des filles. «Une initiative qui s’inscrit dans la suite logistique de notre campagne, “Brisons le silence”, lancée depuis le 11 mars 2021, à travers une table ronde sur la lutte contre les violences basées sur le genre en Guinée. Pour nous, les violences basées sur le genre constituent un phénomène qui mine notre société aujourd’hui, dont on ne parle pas assez, à cause du tabou qui pèse sur la pratique», a indiqué Karimata Diallo, représentante de la fondatrice de cette structure féministe.
A travers un brillant exposé, la Directrice générale de l’Office national du genre et des mœurs (OPROGEM), a expliqué en profondeur les causes et conséquences des violences basées sur le genre. Dame Marie Gomez a aussi dévoilé les mécanismes juridiques permettant de traduire les responsables de ces actes: «Il fallait venir communiquer avec eux (élèves), pour leur édifier davantage ces VBG sur lesquelles nous sommes confrontés tous les jours. Nous leur avons expliqué en profondeur tous les types de violences que nous recevons au niveau de notre institution…»
Kanfin Kourouma, élève de la Terminale affirme avoir été mieux outillée sur les VBG: «J’ai suivi cet atelier avec intérêt. Désormais, je sais où me diriger, c’est-à-dire, vers la directrice de l’OPROGEM et d’autres institutions en cas de violence contre ma personne. Je remercie madame Diaka Camara et je compte restituer cette formation à mes amies qui n’ont pas eu la chance de participer à cette formation».