L’Union Syndicale des Travailleurs de Guinée (USTG) menaçait de déclencher une grève générale et illimitée dans les banques, assurances, et sociétés de téléphonie dès ce vendredi 24 janvier 2020 si les enseignants arrêtés en marge de la grève déclenchée par le SLECG n’étaient pas libérés ce jeudi 23 janvier 2020.
Après l’audience de ce jeudi, ces enseignants ont été libérés par le tribunal de première instance de Mafanco. Après le verdict, le secrétaire général de l’USTG annonce la suspension de cette grève et la reprise des négociations avec le gouvernement pour une sortie de crise dans le secteur de l’éducation: «Nous avions entamé les négociations avec le gouvernement. Nous allons retourner à la table des négociations, discuter, pour que le gouvernement nous fasse des propositions pour sortir de cette crise. Nous voulons la paix dans ce pays. Mais elle se construit par la justice, il faut qu’il y ait la justice dans ce pays.»
Selon Abdoulaye Sow, c’est la justice qui a triomphé avec la libération de ces enseignants: «C’est la victoire de la justice guinéenne. C’est la victoire de nos avocats et c’est le résultat du combat qui est en train d’être mené par les enseignants pour l’amélioration des conditions de vie et de travail de tous enseignants guinéens.»