L’Office de protection du genre, des enfants et des mœurs (OPROGEM) annonce avoir interpellé un groupe d’adolescent dont l’âge varie entre 14 à 18 ans. Selon la directrice générale de cette institution, ces adolescents ont été arrêtés pour des pratiques malsaines qui portent atteinte à nos mœurs, à travers une soirée dénommée “On se doigte”, suivi de concours de baiser, et d’un concours d’excitation.
«Nous avons été saisis par des activistes qui ont constaté des affiches sur les réseaux sociaux et dans certains endroits aussi. Ils sont venus nous déposer une plainte et nous avons automatiquement informé le procureur. Nous sommes partis sur le terrain parce que c’est le 18 décembre 2021 que l’événement devrait se passer. Nous sommes allés les interpeller. Les jeunes qui devraient faire cela, ainsi que les tenanciers sont actuellement dans nos locaux, parce que c’est l’atteinte à nos mœurs. Lorsque nous nous sommes entretenus avec ces enfants, ont s’était rendu compte que la tranche d’âge est de 14 à 18 ans, ce sont des adolescents, le plus âgé n’a que 18 ans. Les organisateurs de cette soirée étaient des adolescents, c’est une seule personne qui est âgé de 18 ans », a expliqué le Lieutenant Marie Gomez.
D’après la Directrice Générale de l’OPROGEM, ces adolescents seront remis en liberté par faute d’âge. Puisque le procureur saisie a opté pour une sensibilisation.
« Nous nous sommes entretenus avec les activistes pour leur dire que voilà, nous sommes devant un fait, les gens qui ont été interpellés, déposés dans nos locaux sont tous des adolescents, ils n’ont pas atteint leur majorité. Donc nous avons remonté l’information au niveau de monsieur le procureur qui a demandé comme c’est la première fois que nous sommes saisis de tel cas, bien que nous faisons la répression mais de passer la sensibilisation, de prendre ce cas à titre préventif », a-t-elle martelé.
Le Lieutenant Marie Gomez promet que cette façon de faire sera médiatisé en vue de dissuader les jeunes qui tentent de se livrer à des telles pratiques malsaines qui ternissent l’image du pays.
«Nous comptons faire une médiatisation autour de ces enfants pour dissuader les éventuels jeunes qui vont se livrer a ce genre de chose. Nous allons envoyer un signal fort, ce qui voudront faire la même chose qu’ils se retiennent », a rassuré la directrice générale de l’Oprogem chez nos confrères de radio Espace Fm.