Depuis quelques jours, des rumeurs courent sur le prélèvement de 5% du salaire indiciaire des fonctionnaires à partir de la fin du mois d’août 2021.
Ce week-end, le syndicat national de l’éducation a à travers une déclaration réagi face à cette situation. Il se dit surpris de cette décision du gouvernement. Par la voix de Michel Balamou, le SNE affirme que l’heure est à la réclamation des mesures d’accompagnement et non au prélèvements de 5% de salaire .
«Le syndicat national de l’éducation a appris comme tout citoyen ordinaire la nouvelle du prélèvement de 5% du salaire indiciaire des fonctionnaires à partir de la fin de ce mois d’août 2021. L’heure est à la réclamation des mesures d’accompagnement suite à l’augmentation du prix du litre du carburant à la pompe qui a une incidence directe sur les prix des transports urbains et interurbains, sur le panier de la ménagère et le loyer. Donc l’heure n’est pas à exacerber la souffrance des fonctionnaires fortement endettés dans les banques avec de multiples prêts bancaires et taux d’intérêts à croissance exponentielle qui absorbent les 70% de leur salaire», affirme le Secrétaire général du SNE dans ladite déclaration.
Avant de poursuivre: «Dans quel salaire faut-il prélever les 5% ? Sans oublier que la faim tue plus rapidement que les maladies professionnelles. Mais aussi et surtout l’application du point 2 du protocole d’accord en date du 28 Janvier 2020 entre l’intersyndicale de l’éducation et le gouvernement portant sur l’article 100 du statut particulier de l’éducation relatif aux primes de craie , de préparation, de documentation et aux indemnités de logement, de transport…», a-t-il laissé entendre.
Le syndicat national de l’éducation invite donc le gouvernement à une large communication. Aux enseignants et enseignantes à rester sereins, vigilants et mobilisés.