L’audience de ce jeudi 21 octobre 2021, a été axée sur la projection du contenu d’une clé USB versée au dossier, à la demande de la partie civile.
Bien avant cette étape, la Cour a demandé à la plaignante, si la vidéo pouvait être diffusée dans la salle. «Je m’en remets à la décision de la Cour (…)», a répondu dame Kadiatou DK. Son avocat a précisé que sa cliente voudrait plutôt dire que si la vidéo ne touche pas les sensibilités ou les mœurs, il n’y pas d’objection. Par contre, si c’est le cas, il serait nécessaire de la diffuser à huis clos.
Aux yeux de la défense, les adversaires se servent de cette clé versée à la Cour pour dramatiser l’affaire. Pourtant, poursuit Me Santiba Kouyaté, cela ne devrait pas l’être.
Sans transition, la vidéo devrait être projetée à travers un écran plat, mais impossible. Il a fallu le faire dans un ordinateur présenté par l’avocat de dame Kadiatou. Dans la vidéo, des injures grossières ont été entendues à l’encontre de la famille de la plaignante, ainsi que des menaces de mort.
Appelé à la barre, Ousmane Gnelloy Diallo a reconnu les faits. Mais qu’il aurait répondu à une provocation, de la sœur aînée de la plaignante, Aissatou Biro Diallo, qui vit aux États-Unis. L’avocat de la partie civile, Me Pépé Antoine Lamah, a balayé les arguments du prévenu à travers des captures d’écran, imprimées.
L’avocat d’Ousmane Gnelloy lui a instruit de présenter tout de même des excuses…
Pour l’heure, l’audience se poursuit avec les plaidoiries.