Au début de chaque période de grandes pluies, les techniciens du ministère des Travaux publics et autres acteurs intervenant dans le secteur procèdent à une opération de curage des caniveaux. L’objectif de cette action est de faciliter l’évacuation des eaux usées et rendre la capitale propre. Malheureusement, nous avons constaté un peu partout à travers la capitale, les tas d’ordures déposés çà et là. La situation ne reste pas sans conséquence sur l’image de la ville, mais aussi la santé de la population.
A Bambeto par exemple, dans la commune de Ratoma, nous avons rencontré un habitant qui a parlé sous l’anonymat, il fustige cet état de fait et demande aux autorités administratives et communales d’agir et vite: “C’est vraiment dommage de voir ces ordures sur la chaussée, moi je pense qu’il faut ramasser ces ordures qui ont des conséquences néfastes sur le plan sanitaire, pourquoi alors procède-t-on au curage si aucune action de ramassage ne sera enclenchée ?”
Aujourd’hui, il suffit juste de jeter un regard pour voir clairement l’état d’insalubrité accru où on se trouve malheureusement plongé par le non achèvement de cette opération. Au-delà de cet état de fait alarmant et lamentable, ces ordures laissées sur la chaussée dégagent une odeur nauséabonde et provoquent même des embouteillages interminables dans la circulation.
Face à cette situation qui crève, le civisme des citoyens et la responsabilité des autorités communales, mais également les PME qui sont à la charge de ramassage de ces ordures restent à prouver. En attendant, elles continuent de faire de victimes à Dabondy et Yattayah, déjà plus de 5 morts.