Pour le président de l’Union des Démocrates pour la Renaissance de la Guinée (UDRG), la disparition du président tchadien, Idriss Deby doit-être une véritable préoccupation pour l’ensemble du continent africain surtout dans le domaine sécuritaire.
Au-delà de cet aspect, Bah Oury se dit personnellement inquiet par rapport à la question antérieure du pays, dans la mesure où le Tchad est un pays vaste comme le Mali et qui est traversé par des rebelles qui cherchent à conquérir le pouvoir par les armes à N’Djamena.
Ceci dit, le basculement de ce pays dans la déstabilisation, risquerait de ressembler à ce qui est advenu de la Libye. « Donc c’est inquiétant, ce qui prévaut dans le continent africain avec la disparition du Maréchal Idriss Déby», s’inquiète t-il.
Au-delà, Bah Oury explique que la mort du président tchadien relance aussi le débat sur la nécessité pour les pays africains de promouvoir l’alternance.
Selon lui, quelle que soit la nature des institutions, la volonté d’une seule personne de rester au management d’une institution surtout comme celle de la présidence pendant une longue période est un danger pour pérenniser ladite institution ou l’État lui-même.
« Donc trente ans (30) au pouvoir, c’est déjà un problème », estime l’homme politique.
D’ailleurs, même si Idriss Deby était mort d’une mort naturelle, la succession allait connaître des crises, dit-il.
La leçon à tirer donc de cette situation de l’avis du leader de l’UDRG, « la limitation des mandats est une donnée qui devrait être considérée comme une donnée sécuritaire pour empêcher que des personnes confisquent le pouvoir aussi longtemps possible, pour remettre en cause la stabilité de leurs pays et de leurs sociétés par la suite », conclut-il