Le ministre de l’Administration du territoire et de la décentralisation a reçu ce lundi 21 mars, les acteurs de la société civile guinéenne. Au sortir de cette rencontre qui a duré quelques heures, le coordonnateur de la dynamique d’appui citoyen à la transition est revenu sur le contenu de leurs échanges.
«Nous avons été reçus par le ministère pour échanger dans le cadre de la mise en place du cadre de concertation. Il a été question de savoir à notre avis, si c’est un cadre inclusif ou qui se gère de façon séparé avec les parties prenantes. Tirant leçon des dialogues passés qui ont été exclusivement politique et les résultats qui ont été peu reluisant, nous avons pensé qu’il est très important en tenant compte de l’esprit de la charte de la transition, que ce cadre doit être inclusif. Il doit regrouper les cadres de la transition, les acteurs politiques et sociaux, qui ont besoin aussi de savoir la possibilité d’appui que les partenaires techniques et financiers pourront apporter», a laissé entendre Abdoul Sacko.
Dans la cadre de lutte contre les crimes économiques, de sang et la récupération des domaines de l’État, Abdoul Sacko révèle que la société civile guinéenne adhère à l’idée des autorités. Selon lui, la population dans sa majorité «salue l’esprit de récupération des biens de l’État mais aussi la répression des crimes. Nous avons souhaité et encourager vivement le CNRD à aller dans le sens du respect de la loi et du droit.»
Par rapport la participation aux assises nationales prévues pour demain mardi, l’activiste a clairement fait savoir que sans les thèmes de références, il est trop tôt pour la société civile guinéenne d’affirmer sa participation à ces assises.
«Nous n’avons pas les TDR donc nous ne pouvons pas nous prononcer pour le moment sur cette question»,
ce qui est important, souligne l’activiste «c’est de capitaliser l’acquis du travail par la CPRN. Nous souhaitons vivement que cet acquis soit rentabilisé.»