Les immeubles qui s’écroulent et font des victimes en Guinée, particulièrement à Conakry sont sans causes réelles. Le pays regorge de nombreux architectes, mais ceux qui sont professionnels, il y en a peu.
En matière de professionnalisme, la Guinée n’en possède pas, plus de 129 architectes compétents, selon l’Ordre National des architectes de Guinée (O.N.A.G). À entendre ces architectes, la profession souffre de nos jours car”les faux architectes” sont plus nombreux que ceux accrédités.
Cette problématique de l’exercice du métier d’architecte est causée par entre autres: le manque de sensibilisation des citoyens, le fait que l’Ordre reste méconnu, le nombre élevé des analphabètes et le non-respect des lois.
“L’architecte n’est pas très connu en Guinée. À ce niveau il y a un travail colossal à faire. C’est la sensibilisation avec l’accompagnement des médias. Ceci, pour dire que l’architecte est incontournable dans la construction, la conception, l’exécution et de la mise en utilisation de l’ensemble des ouvrages”, ont évoqué le nouveau président de l’ONAG, Boubacar BAH.
Le souci de cet Ordre est de faire valider le nouveau code de l’architecture et impliquer les décideurs en la matière.
L’ONAG a lancé un appel à l’endroit du gouvernement pour un contrôle régulier en vue de dévoiler ceux qui pratiquent secrètement cette profession et qui sont par endroits sources d’innombrables problèmes dans les constructions anarchiques à Conakry.
L’Ordre national des architectes de Guinée est créé en 1985 et le nouveau bureau a été mis en place le 18 août 2018.