Sur instructions du président Alpha Condé, l’organisation des états généraux de l’éducation est prévue en Guinée. Il s’agira de relever, dit-on, des anomalies constatées dans ce secteur, suite à des grèves à répétition qui aura affecté le niveau des apprenants, ainsi que le déficit du personnel enseignant signalé par endroits.
Pour l’ancien ministre des Sports, de la Culture et du patrimoine historique Siaka Barry, l’organisation de ces états généraux, ne changera “absolument rien” dans la situation actuelle du système éducatif. Il rappelle qu’en 2008, le pays était à 60% de la scolarisation des enfants, contrairement à nos jours.
Est-ce nécessaire d’aller à ces états généraux de l’éducation?.
« Ce n’est pas nécessaire. Il faut se dire la vérité. J’ai été acteur de l’éducation. J’ai été économiste à la tête du grand projet de l’éducation nationale (PSE). Nous avons un pays aujourd’hui, qui a une forte croissance de la population scolaire. En 2008, la Guinée avait un million deux cents cinquante mille (1. 250.000) élèves au primaire. Aujourd’hui nous avons deux millions cent cinquante mille (2.150.000) élèves au primaire pour un accroissement de 60%. Et donc, quand tel est le cas si les infrastructures ne suivent pas très malheureusement il y aura indice », a expliqué Siaka Barry, ce jeudi.