La fermeture des cimetières de Bambeto et de Kaporo-Rails annoncée par le ministre de la Ville et de l’Aménagement du Territoire, continue de faire l’objet d’indignation au sein de la classe politique.
Ibrahima Kourouma, dans un exercice difficile, a essayé de rectifier son premier courrier adressé au Secrétariat général des affaires religieuses relatif à cette démarche.
L’opinion publique reste quand même vigilante et continue de s’inquiéter et de dénoncer cette décision du patron du département de la Ville.
Mohamed Victor Bangoura, porte-parole du parti Union des Démocrates pour la Renaissance de la Guinée (Udrg), rappelle au ministre Kourouma, qu’ “on n’a pas besoin de fermer un cimetière pour aménager un site, parce que l’enterrement ce n’est pas une fête qui se fait c’est juste pour quelques minutes (…)”. Il estime que des interrogations légitimes demeurent autour de ce sujet.
“Alors, si le ministre trouve qu’il faut fermer ces cimetières pour aménager le site, posons-nous la question est-ce que ce n’est pas une fermeture éternelle ou la délocalisation des cimetières? Et s’il doit faire ça il faut qu’il pense à la population de la zone parce qu’il y a une forte densité humaine qui se trouve là-bas”, fait remarquer le responsable à la Communication de l’UDRG.
“Pourtant, renchérit-il, les cimetières sont des lieux pour honorer l’être humain afin qu’il puisse trouver un repos éternel. Il faut qu’on évite la profanation des tombes parce que tous ceux qui sont couchés là-bas y sont pour l’éternité. Donc si on doit aménager, il faut que le ministre de la Ville puisse comprendre que la partie là doit être épargnée pour inhumer les gens dignement et dans le respect».