Mis sous scellé par les « autorités judiciaires » après les violences qui ont suivi la présidentielle du 18 octobre dernier, le siège de l’UFDG à Commandayah et les bureaux du président du parti à CBG, dans la commune de Ratoma restent toujours encerclés par les forces de l’ordre.
Les responsables du parti, pour contester cette occupation qu’ils jugent illégale, ont intenté une action judiciaire devant le tribunal de première instance de Dixinn contre les départements en charge de la Sécurité et de la Protection civile, de la Défense nationale et de l’Administration du territoire, représentés par l’Agent judiciaire de l’État.
Cette audience qui devait se tenir hier mardi, 19 janvier au TPI de Dixinn n’a pu se tenir que ce mercredi. Après plus de deux heures de débats à huis clos entre les avocats de l’UFDG, et l’agent judiciaire de l’état devant le juge, une décision a été prise à cet effet. Le 3 février prochain la sentence sera donnée. En tout cas c’est ce qu’à fait savoir Me Béa au sortir de cette rencontre.
Il faut rappeler que depuis le 20 octobre 2020, aucun responsable du parti dirigé par Cellou Dalein Diallo n’a mis pied dans les locaux abritant le siège et les bureaux de l’UFDG.
Reste à savoir si la décision du juge permettra à l’ancien Premier ministre de reprendre ses activités dans ces locaux.