La mort de Roger Bamba, militant de l’UFDG a plongé l’opinion publique dans une profonde consternation. Et le président de la Ligue pour les droits et la démocratie en Afrique (LIDDA) n’est pas resté en marge de cette situation.
Ce vendredi, 18 décembre l’ancien président de l’institution indépendante des droits humains (INIDH), a regretté la mort de ce jeune opposant.
Mamadi Kaba, a dénonce les «mauvaises» conditions de détention en Guinée.
«Depuis la première République, les organisations de défense des droits de l’homme ont toujours dénoncé les conditions de détention dans notre pays. Nous ne pouvons pas accusé le régime d’Alpha Condé d’avoir crée cette situation, mais nous l’accusont de n’avoir pas fait assez pour y mettre un terme», reagit-il
La question de détention en Guinée est une question cruciale explique Mamadi Kaba. Dans les prisons du pays il y a plus des détenus que des capacités ajoute t-il.
«Les lieux de détention sont peuplés et les conditions de sont assez désagréables […]».
Il est bien évident que quand des prisonniers tombent malades dans une telle situation, que les conditions de détention aient un impact négatif sur leur état, fait remarquer le président de LIDDA.
«Quand quelqu’un est malade dans une situation pareille, il est évident que les conditions de détention puisent impacter négativement l’évolution de sa maladie et précipiter sa mort», alerte t-il
Pour éviter que des telles situations ne se reproduisent dans l’avenir, l’ancien président de l’INIDH invite les autorités à accélérer la procédure judiciaire de tous les détenus.
«Il est important que ceux qui ne méritent pas d’être détenus soient rapidement libérés, ceux qui doivent être jugés, il faut accélérer les procès et assurer que les droits de chaque partie soit respectés», recommende Mamadi Kaba