L’ancien président de la Guinée est enfin sorti du silence et s’est prononcé sur les bisbilles au sein du Rpg Arc-en-ciel, relatives à son remplacement.
Depuis Abu Dhabi où il suit ses traitements, Alpha Condé a évoqué des noms qu’il faut pour la gestion du parti. Mais il a tout de même mis l’accent sur une question de “collégialité” entre les grandes figures de sa formation politique.
«Il faut que le parti (Rpg Arc-en-ciel) soit en ordre de bataille parce qu’en Guinée ça va aller très mal, l n’y a pas d’argent et tous les prix vont monter…», a laissé entendre Alpha Condé.
Pour éviter des divisions au sein du parti, poursuit Alpha Condé, «il faut mettre en place une décision collégiale. Pour le moment, on a deux choses : nous réunir et tirer les autres. Par exemple, Faya Millimouno m’avait soutenu, ensuite à travers deux filles de Labé, on peut gagner les gens de Cellou avec qui j’avais commencé à travailler. C’est-à-dire, il faut élargir et tirer le tapis sous Cellou. J’avais commencé à travailler avec les gens de Cellou. Il y a un certain nombre de gens qui veulent le déstabiliser.»
«Cellou, je crois qu’il est très déçu, parce qu’il pensait que ce changement-là allait l’aider. Mais je crois que c’est eux qui vont s’opposer le plus à Doumbouya…», a fait savoir l’ancien président guinéen, dans un enregistrement audio que notre rédaction a reçu.
Entre Ibrahima Kalil Kaba, ancien ministre des Affaires étrangères, Amadou Damaro Camara, ancien président de l’Assemblée nationale et Ibrahima Kassory Fofana, ancien Premier ministre, il faut qu’il y ait dans l’ensemble, une question collégiale, a conseillé Alpha Condé.
Quid de Zakaria?
Sur le cas de l’ancien ministre des Hydrocarbures, Alpha Condé a dit: «Zakaria, je m’en fous de lui du tout parce que lui, c’est le côté mandingue […]».
Par ailleurs, «Toumani Sangaré et autres peuvent nous aider. Il faut une décision collégiale parce qu’il ne faut pas diviser maintenant. Il faut permettre les gens qui sont capables de prendre des décisions collégiales. Ils sont plus jeunes que Damaro, Kassory, Kalil…».
Il a insisté également : «Il faut qu’il y ait une question collégiale entre Kalil, Damaro, Kassory […]».
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