Chaque année, les candidats guinéens au pèlerinage souffrent. Le président Alpha Condé l’a reconnu lors de l’ouverture des journées de concertation sur le pèlerinage ce mardi 19 mars à Conakry.
Plusieurs responsables religieux, des agences de voyage, des membres du gouvernement, se retrouvent à Conakry du 19 au 20 mars 2019 pour parler de l’amélioration de l’organisation du pèlerinage. Cette rencontre donner l’occasion aux participants de parler de les difficultés mais aussi des solutions à apporter.
Au cours de cette rencontre, le président Alpha Condé a affirmé que les Guinéens sont les plus qui souffrent à chaque Hajj : « Les pèlerins guinéens sont ceux qui souffrent de plus au pèlerinage. Il y a tant de combines, de malversations et de copinage. On va à la Mecque parce que c’est une obligation, mais il y a des conditions. On va à la Mecque quand on a les moyens. »
Le président de la République a soulevé plusieurs problèmes dans l’organisation. C’est nomment le retard, le fait que des candidats au pèlerinage passent plusieurs nuits à la belle étoile au centre islamique de Donka avant leur départ, mais aussi l’éloignement des pèlerins guinéens des sites où des obligations relieuses doivent se faire.
Cette année, les pèlerins n’auront pas besoin de venir à Conakry pour s’enregistrer. Chacun devra se rendre dans le chef-lieu de région de sa préfecture pour s’enregistrer.
« On a dit discuté avec l’ambassadeur de l’Arabie saoudite. Il a promis de nous aider. Donc on est train de mettre en place une structure pour que les gens soient enregistrés dans les chefs-lieux des régions », a-t-il annoncé.
Ce travail se fera grâce aux nouvelles technologies de l’information et de la communication. Le ministre des Télécommunications, Moustapha Mamy Diaby, a fait que des équipements seront déployés dans les 7 régions administratives pour faire ce travail. Les candidats seront aussi informés par appel et SMS à partir de leur téléphone pour leur donner le jour de leur embarquement. Cette information sera donnée une semaine d’avance, précise le ministre des Télécoms.
Un journal comme le votre, avec autant de fautes d’orthographes. Déplorable …