Pendant les élections communales et communautaires du 04 février 2018, plusieurs observateurs de la société civile guinéenne ont été déployés avaient sur le terrain pour constater le déroulement du processus. Le Conseil National des Organisations de la Société Civile pour la Démocratie et le Développement de la Guinée (CNOSC-DDG) avait déployé 500 observateurs dont 430 accrédités par la CENI pour l’observation de ces élections communales, de la campagne électorale jusqu’à la proclamation des résultats définitifs. A travers une conférence de presse animée par son président ce lundi 19 février, le CNOSC-DDG a condamné fermement le travail des Commissions Administratives de Centralisation des Bureaux de Vote (CACV).
Dans une copie partagée aux hommes de médias, le CNOSC-DDG se dit avoir condamné avec ‘’dernière énergie’’ le travail des CACV dirigées par des magistrats. Tout de même, il déplore ce qu’il a appelé ‘’le mauvais travail de plusieurs magistrats dans les processus de centralisation’’.
Selon plusieurs observateurs de cette structure dirigée par Salmana DIALLO, certaines Commissions d’Administrations de Centralisations des Votes ont écarté plusieurs procès-verbaux. Sur la question, le CNOSC-DDG trouve anormal du fait que ‘’certains juges contentieux ont rendu des décisions confuses sans pour autant vérifier les réalités des quartiers ou districts concernés’’.
En outre, le CNOSC-DDG s’est posé quelques questions suivantes et espère trouver des réponses : D’abord, ‘’est-ce que les présidents des bureaux de vote et les présidents des commissions de réception et transmission des procès verbaux ont été écoutés avant la décision des magistrats d’écarter ou d’annuler certains PV? Est-ce que les présidents des bureaux de vote ont été transportés dans de bonnes conditions? Les procès verbaux sont reçus dans quelles circonstances? Avec quelle manière?’’
Sur cette deuxième question, Salmana DIALLO a suggéré à ce que les présidents de bureaux de vote ne soient plus prochainement être transportés dans des pick-up des gendarmes. Chose qui, selon lui, pourrait amener des confusions dans l’acheminement des PV dans les CACV.
«C’est des personnes expérimentées qui sont habilitées à être présidents des CACV. Pas une question de diplôme», dixit Salmana DIALLO.
Le président du CNOSC-DDG a dans son intervention, aussi regretté ‘’les agressions faites sur leurs observateurs lors de ces communales.” Néanmoins, cela ne serait pas un facteur de découragement pour sa structure qui compte mener à bien les combats pour la paix en Guinée.