Cellou Dalein Diallo, président de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) et chef de file de l’opposition guinéenne a profité de l’assemblée générale hebdomadaire de son parti ce samedi 17 février 2018 pour dénoncer »une fraude massive » aux élections du 4 février et riposter contre les accusations de parti violent et communautaire portée contre sa formation politique.
« Ceux qui disent que l’UFDG est un parti communautaire et violent ne peuvent pas le démontrer« , a-t-il entamé.
Selon lui, les quartiers qui étaient hostiles à l’UFDG ont voté pour cette formation aux élections locales du 4 février.
« Malgré les fraudes massives et l’argent de l’État, nous avons eu 69 conseillers à Conakry contre 57 pour le RPG. S’il n’y avait pas eu la fraude, l’UFDG avait eu 80 sièges contre 40 pour le RPG. À Ratoma, on a remporté 34 quartiers sur les 34 que compte la commune. Après l’annulation d’un bureau de vote, il nous reste 33. À Forecariah, l’UFDG a obtenu 8 sièges, le RPG a eu 5 et le GPT obtient 4. À Siguiri, Faranah, Coyah et Boffa le RPG a été balayé par des listes indépendantes« , a-t-il dit à ses militants fortement mobilisés.
Et le chef de file de l’opposition guinéenne de poursuivre : »La CENI a publié les résultats de Mafara à trois reprises. Les deux premières, elle nous donne la victoire. Comme le parti au pouvoir ne voulait pas perdre là-bas, la CENI a modifié pour publier hier vendredi en donnant notre victoire au RPG. Le peuple a compris que l’UFDG est la seule alternative pour les Guinéens. L’UFDG a dépassé l’affaire de fief’‘.