Plusieurs acteurs politiques de l’opposition n’adhèrent toujours pas à l’idée du dialogue politique. Ils disent ne pas croire à la sincérité de la démarche du pouvoir en place qui prône le dialogue. Ce mercredi 18 août 2021, le député Pépé Koulemou donne raison à l’ANAD, l’UFR et le PEDN qui restent fermes sur la question.
Selon le président du parti Alliance pour le renouveau nationale (ARN), il ne sert à rien de dialoguer avec un pouvoir qui ne respecte pas ses engagements. «l’opposition toute entière a parfaitement raison», estime le parlementaire qui indique qu’«il n’y a que M. Le président de la République qui prend des dispositions mais qui n’arrivent pas à les réaliser. Il faut le dire avec honnêteté», ajoute-t-il.
Selon Pépé Koulemou, le chef de l’État qui a créé un cadre permanent de concertation, est lui-même contre le démarrage de ce dialogue. Ce qui pose problème à son niveau, c’est le mode de désignation des représentants de l’opposition au sein du Secrétariat permanent du cadre du dialogue.
«Vous ne pouvez pas créer un cadre du dialogue, où vous avez les représentants de la présidence, les représentants de la majorité présidentielle et deux de l’opposition toute entière. C’est une manière d’opposer l’opposition, mais ça ne marchera pas», rassure le député.
Par ailleurs, le leader du parti ARN, soutient fermement que les conditions préalables pour la tenue d’un véritable dialogue ne sont pas réunies. «Donc je suis de ceux qui pensent que c’est le président lui-même qui est contre le dialogue. Parce que le cadre qu’il a initié est bon mais mal organisé et mal structuré», a-t-il souligné.