La coalition guinéenne pour la Cour Pénal International (CGCPI) était face à la presse ce jeudi 19 juillet 2019 pour célébrer le 21eme anniversaire de la création de la Cour Pénale Internationale. A cette occasion, cette structure composée des défenseurs des droits humains ont largement abordé l’actualité sociopolitique du pays.
Créé le 18 novembre 2017, la coalition regroupe en son sein des ONG ou Associations de défense des Droits de l’homme en Guinée.
Pour Maître Hamidou Barry président de la coalition guinéenne pour la Cour Pénale Internationale et membre de l’OGDH, la Guinée est confrontée à des confiscations de libertés individuelles, notamment le droit de manifester, le droit de rassemblement qui sont violemment réprimés.
«C’est un recul grave pour la Guinée. L’arrestation de certains activistes de la société civile constitue une grave violation de nos textes, mais l’intimidation n’aura aucun effet sur notre détermination à nous opposer à ce projet diabolique qui est la modification de la constitution qui risque d’embrayer tout le peuple de Guinée, c’est un projet contre-productif», affirme-t-il.
La Coalition guinéenne pour la Cour Pénale Internationale en s’adressant au gouvernement guinéen et aux partenaires bi et multilatéraux a fait des recommandations.
D’abord, elle a sollicité une indemnisation provisoire et une assistance médicale aux victimes des massacres du 28 septembre. En outre, elle a demandé au gouvernement guinéen d’abandonner toute tententive de modification de la constitution du 07 Mai 2010 et exige également la libération sans condition des personnes “illégalement arrêtées parce qu’elles défendent la constitution”.
La CGCPI a enfin exhorté et encouragé le peuple de Guinée à s’opposer par les voies légales à tout projet de nouvelle constitution et à un troisième mandat.
Adama hawa bah