Le Collectif des victimes de Kaporo rails, Kipé 2 et Dimesse est remonté contre des entreprises et ambassades qui cherchent à s’installer sur les terres de ses membres.
A travers une déclaration rendue publique ce samedi 18 juin 2022, les responsables invitent les victimes à se tenir prêtes pour des actions de protestation contre ces entreprises concernées.
Le Collectif qui regrette le blocus dans la résolution du dossier de Kaporo rails au niveau du Ministère de l’urbanisme, promet de rencontrer les prochains jours le président de la transition pour attirer son attention sur leur situation et l’inviter à intervenir.
D’ailleurs pour relancer la procédure judiciaire sur la casse de Kaporo rails au plan local, le collectif informe avoir eu une rencontr avec le procureur général près la cour d’appel de Conakry Charles Wright le vendredi 17 juin dernier.
DECLARATION DU COLLECTIF DES VICTIMES DE KAPORO RAILS, KIPE 2 ET DIMESS 2019
Entraves dans le dossier !
Le collectif des victimes de Kaporo-Rails, Kipé 2 et Dimesse 2019 a appris que des entreprises et ambassades cherchent à s’installer sur les terres de ses membres.
Ainsi, Ecobank-Guinée, la Société Générale, l’APB, l’association des professionnels des banques et l’ambassade de la Turquie négocient avec IMAAG-HOLDING pour disposer de parcelles dans cette zone objet de litige.
Pire, la Banque populaire Maroco-guinéenne accompagne IMAAG-HOLDING pour le financement de l’aménagement des domaines dans le but d’attirer d’autres clients.L’autre épine dans le pied des victimes, c’est bien la société de téléphonie Orange-Guinée qui tient à s’implanter à Kaporo-Rails. Elle vient de déployer du matériel sur place dans le cadre d’une nouvelle provocation. Orange-Guinée continue d’ignorer nos mises en garde et foule au sol sa responsabilité sociale.
Le collectif invite les victimes et leurs sympathisants à un grand rassemblement contre Orange-Guinée à une date qui sera fixée bientôt. Des actions de protestation contre les autres sociétés feront l’objet d’annonces futures.
Par ailleurs, le collectif tient à informer l’opinion que la résolution de l’affaire Kaporo-Rails qui était sur une bonne voie est aujourd’hui bloquée entre IMAAG-HOLDING et le Ministère de l’urbanisme. En clair, tout porte à croire qu’il y a des mains noires qui entravent l’évolution du dossier.
C’est encore le lieu de rappeler que le dossier Kaporo-Rails est pendant devant la cour de justice de la CEDEAO.En outre, le collectif a rencontré le vendredi 17 juin 2022 le procureur général Charles Wright dans l’optique de relancer la procédure judiciaire au niveau local.
En attendant, le collectif invite l’ensemble des victimes à se tenir prêtes pour aller à la rencontre du colonel Mamadi Doumbouya afin de lui demander de bien vouloir mettre fin à nos souffrances.
Le collectif réitère auprès du CNRD sa demande de faire toute la lumière autour de la casse de Kaporo-Rails. Ceci implique :
1-L’arrêt de tous les travaux en cours sur le site,
2-L’arrestation et le jugement des personnes impliquées dans la démolition de nos bâtiments,
3-L’indemnisation correcte des victimes,
4-Le démantèlement de la société IMAAG-HOLDING constituée d’une colonie d’ivoiriens chargée de vendre nos terres aux plus offrants.
Aujourd’hui plus qu’hier, le collectif est déterminé à poursuivre la lutte pour le rétablissement des victimes dans leurs droits.Conakry le 18 juin 2022
Le collectif