Ils sont au total 30 dont 23 femmes journalistes et activistes de la société civile, à bénéficier de cette formation durant deux jours, à Conakry.
Sous le thème: “élections et conflits électoraux; les violences basées sur le genre et leur prise en compte dans le processus électoral”, l’initiative est du ”programme d’appui aux femmes leaders communautaires sur la prévention des conflits liés aux élections ” mis en place par le système des Nations-Unies à travers l’Unicef et le Pnud.
Les violences basées sur le genre, les techniques de communication, l’utilisation des réseaux sociaux et le rôle de la femme dans la prévention des conflits, sont entre autres des thématiques abordées par les facilitateurs, au cours de cette rencontre.
Pour l’activiste et journaliste Moussa Yéro Bah, paneliste, l’objectif de cet échange est de démontrer que la femme occupe une place cruciale dans le maintien de la paix pendant une période de conflits.
«J’ai voulu faire comprendre aux gens que la femme a un grand rôle dans la gestion des conflits et la consolidation de la paix. D’ailleurs, nous avons de belles figures, notamment Hadja Saran Daraba, Hadja Rabiatou Serah Diallo, Ellen Johnson Sirleaf… la femme est au centre de tout. Dans la vie active, dans les périodes de conflit et dans la consolidation de la paix, il ne faut pas la mettre à l’écart. Elle est souvent victime, mais aussi actrice. Elle peut apporter des choses pour changer la donne. On a vu à travers le monde, il y a eu beaucoup d’instruments juridiques internationaux qui militent en sa faveur, notamment la résolution 1325 du système des nations unies qui met la femme au cœur de la gestion des conflits et des crises que nous vivons», a t-elle expliquée
Ches les bénéficiaires de la formation, l’initiative arrive à un moment opportun:
“Avec ce panel, j’ai compris que la femme peut être actrice et victime pendant les conflits surtout en période électorale et comment elle peut à travers des actions de sensibilisation y mettre fin ce genre d’initiative est à encourager et à multiplier pour sauvegarder la paix dans notre pays”, témoigne ajoutée Kadé Barry journaliste et participante.