Le promoteur du Front national pour la défense de la transition est cible de toute sorte de critique au sein de l’opinion depuis le lancement des activités de son mouvement. Certains perçoivent le FNDT comme une structure de ‘’propagande’’ qui fait l’affaire du CNRD.
Réagissant à ces accusations, Kéamou Bogola Haba précise que sa démarche ne vise pas à soutenir la junte, mais plutôt la transition elle-même.
«C’est la transition elle-même qui a besoin d’être soutenue et accompagner parce qu’elle est menacée aujourd’hui. On a vu l’expérience en 2010 avec le capitaine Dadis lorsqu’ils se sont coalisés contre le CNDD, ce qui nous a conduit au 28 septembre, nous ne voulons pas qu’on ait un tel événement dans notre pays», explique l’ancien responsable à la communication de l’ANAD.
Kéamou Bogola Haba affirme qu’il n’apprécie pas la ligne de combat de la classe politique, qu’il considère comme des gens qui l’ont trahi.
«Nous nous sentons trahis par la classe politique parce nous nous sommes battus pour que cette transition arrive chez nous. C’est nous qui avons appelé l’armée à prendre sa responsabilité, nous avons le droit de soutenir cette transition pour qu’elle puisse réussir», insiste le président d’honneur de l’UGDD.