Un homme âgé d’environ 38 ans a violé et séquestré une fillette de 12 ans dans la nuit du mardi 9 au mercredi 10 avril 2019 à Sonfonia dans la commune de Ratoma en banlieue de Conakry.
Le présumé violeur qui se fait appelé Freeman a profité de ses relations avec la mère de la victime (FD) pour commettre sa salle besogne.
Interrogée par notre reporter, la mère de la victime qui ne cesse de pleurer nous a dit que sa fille avait été transportée à l’hôpital Ignace Deen où les médecins auraient confirmé le viol.
«Freeman venait régulièrement là où je fais mon commerce. Il était devenu comme un membre de ma famille. Mes enfants l’appelaient oncle. C’est pourquoi je ne vais pas le pardonner. Je ne veux aucun franc de sa famille. Je demande que justice soit rendue. Si quelqu’un tente de le libérer, ça ira mal entre nous », a-t-elle promis.
Arrêté, Freeman est détenu depuis près d’une semaine au commissariat urbain de police de Sonfonia où certains proches de la victime et la famille du présumé violeur sont en train de manœuvrer pour le libérer avec la bénédiction des responsables du commissariat.
Informés de ces manœuvres, les responsables de l’ONG de défense des droits humains ‘’les Mêmes Droits pour Tous’’ (MDT) a mis son arsenal en branle et a saisi le Procureur de Dixinn pour son intervention afin que le prévenu soit déféré.
A notre micro la victime relate sa mésaventure: «Lorsque je suis partie au niveau des rails de Fria pour voir ma copine, il est venu me dire d’aller avec lui à son domicile, qu’il va me donner ce qu’il m’a acheté. Après, je lui ai demandé comment il peut acheter quelque chose pour moi sans me dire. Il m’a répondu que c’est en allant chez lui qu’il va me le dire. Je l’ai suivi, on est allé. Dès qu’on est entré, il a fermé la porte. Je lui ai demandé pourquoi il a fermé. Il m’a dit d’attendre. Aussitôt, il est tombé sur moi et m’a pris la gorge. Quand il a fini, il est sorti pour me laisser dedans. Ensuite, le matin, il a fermé la porte sur moi pour partir je ne sais où. Avant ça, je le connaissais. J’ai été deux fois chez ma copine qui habite avec lui. Mais lui, il n’y avait aucune relation entre lui et moi. Je suis restée enfermée jusqu’à 15 heures. C’est un de ses amis qui est venu ouvrir la porte».
Après son passage sur le lieu, notre reporter a reçu plusieurs coups de téléphone lui demandant de ne pas publier les informations recueillies sur le terrain.