C’est dans un décret rendu public mercredi soir, que le président Alpha Condé a lancé officiellement la campagne pour les élections législatives du 16 février. Une démarche du chef de l’État qui s’inscrit dans sa volonté d’organiser ces élections, estime le président du parti pour la paix et le développement (PPD).
El hadj Boubacar Diallo l’a dit au cours d’un entretien accordé à notre rédaction ce jeudi 16 janvier 2020: « C’est quelque chose qui va dans le droit chemin de l’annonce que le président Alpha Condé avait fait en disant que les élections législatives auront lieu le 16 février prochain. Il ne pouvait que respecter ce délai de 30 jours. »
Candidat à ces élections , le président du PPD regrette quelques manquements signalés sur le terrain: « La CENI n’a pas encore donné les spécimens de signature pour la campagne. Même quand vous devez faire la campagne il va falloir que vous montriez aux gens comment ils doivent voter pour vous. Il y a aussi beaucoup de choses qui ne sont pas encore mises en place. Mais ce sont des manquements qui se règlent au fur et à mesure et qu’on peut rattraper plus tard. »
L’opposition a suspendu sa participation à ces élections législatives et menace d’empêcher leur tenue le 16 février. Sur la question, le président du PPD s’interroge: « Quand l’opposition dit qu’elle va empêcher la tenue des élections, je veux bien savoir comment ? Peut-être qu’il y aura des troubles certes dans certaines zones on peut ne pas voter, mais est-ce que cela va empêcher qu’il y ait des élections sur le reste du territoire national ? Non, je ne pense pas. »