Après le referendum contesté du 22 mars 2020 qui s’est terminé par une victoire du « Oui » pour une nouvelle constitution, Alpha Condé briguait un 3e mandat le 18 octobre 2020 face à 11 autres candidats dont son principal opposant Cellou Dalein Diallo.
Malgré la contestation et un scrutin jamais vu dans le pays avec des bureaux de vote qui n’ont pas ouvert dans plusieurs circonscriptions du pays, la Commission Electorale Nationale Indépendante déclarait le « Oui » à la nouvelle constitution gagnant avec 89,76%.
Le 18 octobre 2020 est organisé l’élection présidentielle, Alpha Condé brigue un troisième mandat, appellation que ses partisans refusent d’utiliser et parlent de premier mandat de la quatrième république.
Le 24 octobre 2020, la commission électorale annonce la victoire d’Alpha Condé avec 59% des voix, ce que conteste son principal challenger, Cellou Dalein Diallo qui avait quelques jours plus tôt annoncé être le vainqueur de l’élection, les affrontements se poursuivent dans les rues entre les partisans de ce dernier et les forces de l’ordre, le bilan est assez lourd, plus de 20 morts.
Le 7 novembre 2020, la Cour constitutionnelle rejette les recours des candidats de l’opposition et confirme la victoire d’Alpha Condé avec 59,50% des voix, contre 33,49% pour Cellou Dalein Diallo et 7% repartis entre les dix autres candidats.
Quelques semaines plus tard, le 16 décembre 2020, Alpha Condé prête serment pour un troisième mandat de six ans qui devrait en théorie se terminer en 2026. Dans son discours de circonstance, Alpha Condé appelle à oublier le passé et à se tourner vers « un avenir d’unité et d’espérance ». Onze chefs d’Etat africains étaient présents à cette cérémonie.
Quelques mois après, le 5 septembre 2021, Alpha Condé sera renversé du pouvoir par un coup d’Etat conduit par le patron des Forces Spéciales, le lieutenant-colonel Mamadi Doumbouya, officier formé à la Légion Etrangère.
L’homme propose et Dieu dispose et la nature s’impose!