Plus de trente travailleurs du groupe Albayrak transport, en grève, ont été interpellés ce lundi, à l’occasion du mot d’ordre de débrayage lancé ce jour. Malgré cet état de fait, le secrétaire général du syndicat dévoile que l’instruction de cesser toute activité au sein de la société a été suivie à 90%.
Aboubacar Mariama Fofana martèle qu’avant de déclencher la grève toutes les voies de recours ont été suivies. «Nous réclamons quelque chose. Nous avons déposé une plateforme revendicative, le préavis de grève…Nous avons respecté toutes les procédures pour aller en grève. C’est notre première journée de grève et nous avons décidé de ne pas travailler parce que nos revendications n’ont pas été satisfaites.»
Il rappelle que ces cris de cœur gravitent autour de : l’augmentation des salaires à hauteur de 100%, la prise en charge sanitaire, l’immatriculation des travailleurs à la caisse nationale de sécurité sociale, la signature du contrat de travail. « Parce que nous avons travaillé pendant 3 ans et aucun travailleur n’a signé un contrat. Le mot d’ordre de grève a été suivi à 90%, ils ont en train d’interpeller les travailleurs.» Aboubacar Mariama Fofana lâche enfin : «nous allons continuer jusqu’à la satisfaction de nos revendications. »
Au niveau du groupe Albayrak, la directrice de communication a indiqué que tous les travailleurs sont payés à la banque « en jour, en date et en heure, par rapport à la loi. Ce qui veut dire qu’ils sont reconnus comme employés d’Albayrak. Pour l’amélioration des salaires, nous sommes une entreprise sensible. Nous faisons aussi du social. Les temps sont durs pour tout le monde», a défendu Canan Sahbaz Gaillant.