Dans un communiqué rendu public dimanche 15 mai 2022, le Mali a annoncé son retrait du G5 Sahel et de sa force militaire anti-jihadiste. Il proteste contre le «refus» qui lui est opposé d’assurer la présidence de cette organisation régionale formée avec la Mauritanie, le Tchad, le Burkina Faso et le Niger. Apprend-on. Bah Oury trouve la décision «contreproductive».
«Le retrait du Mali de l’organisation régionale G5 Sahel isole davantage ce pays par rapport à ses voisins. Cette décision est contreproductive à la fois pour la médiation du Président togolais. Faure Essozimna Gnassingbé et aussi pour la lutte anti-dhyhadiste», a écrit le président du parti Union des Démocrates pour la Renaissance de la Guinée (UDRG).
Pour l’ancien ministre de la réconciliation nationale, la gouvernance malienne de 𝐀𝐦𝐚𝐝𝐨𝐮 𝐓𝐨𝐮𝐦𝐚𝐧𝐲 𝐓𝐨𝐮𝐫é à maintenant d’une part et l’éclatement de la Libye d’autre part sont peu ou prouvent «les facteurs déclencheurs de la décomposition du Sahel. L’attitude de la junte au pouvoir complique davantage la situation sécuritaire du Mali et de la région.»