Le ministre de la Sécurité et de la protection civile a réagit ce vendredi 16 avril 2021, sur les rapports des organisations internationales qui accablent souvent la Guinée, sur les questions des droits humains.
Damantang Albert Camara a d’abord émis des doutes quant à la procédure par laquelle ces Organisations impliquées dans la défense des droits de l’Homme travaillent. Il affirme d’ailleurs qu’il y a des activistes de la société civile déguisés en défenseurs des droits de l’Homme, qui sont militants des Partis politiques.
Ceci dit, il martèle que ceux-ci travaillent sur la base du militantisme, a-t-il dit chez nos confrères de FIM FM.
«Si non, vous ne pouvez pas donner des informations rapportées par un seul camp. Ils disent souvent qu’il n’y a jamais eu la volonté du gouvernement d’ouvrir des enquêtes sur les cas de morts enregistrées. Mais il y a eu 16 agents de forces de l’ordre qui ont été tués ici dans des manifestations, ils n’en parlent pas», regrette t-il.
Dans leurs rapports, ces Organisations accusent le gouvernement de n’avoir pas communiqué officiellement au sujet des enquêtes sur les cas de morts enregistrées pendant les manifestations politiques. «Mais c’est un gros mensonge (…)», rétorque le ministre qui précise que le gouvernement a suffisamment communiqué sur ces cas en 2020.
«Durant l’année 2020, il y a eu plus de 40 communiqués et conférences de Presse et déclarations du gouvernement. Parmi ces 40 déclarations, il y a eu au moins 12 où on annonce et on précise des enquêtes, le procureur vient dire où en sommes-nous, Fabou est venu décrire des autopsies… Pourquoi ça ne figure pas dans ces rapports ? », s’interroge t-il.