Pour la mouvance présidentielle, le chef de file de l’opposition est partie vite en besogne en réclamant le budget de fonctionnement de son Cabinet.
Plusieurs mois après avoir été reconnu comme chef de file de l’opposition parlementaire, Mamadou Sylla dit n’avoir reçu aucun franc. Il accuse le chef de l’État d’être à la base de cette situation.
Interrogé, Moustapha Diané député uninominal de Dabola et vice-président de la Commission des lois à l’Assemblée nationale dit que Mamadou Sylla s’est engagé dans un combat de règlement de compte.
«Le chef de file de l’opposition est régie par la charte des partis politiques qui d’ailleurs doit faire l’objet de réaménagements qui vont dans le sens d’une amélioration constante des conditions de vie de la personnalité qui aura à occuper cette fonction. Donc je crois que c’est mettre les charrues avant les bœufs que Mamadou Sylla est en train de faire de cette réclamation, qui ressemble à un règlement de compte, ce qui est regrettable. Parce qu’il n’avait vraiment pas besoin de tout cela».
D’après ce député, le chef de l’opposition est allé plus loin en indexant le président de la République dans cette affaire.
«Ce qui n’est pas normal, je suis désolé ce n’est pas un débat de personne. D’ailleurs j’invite les journalistes à dénoncer cela», a lancé le député.
«S’attaquer à la gestion du pays c’est tout à fait normal, mais porter des accusations aller jusqu’à parlé de bonus de vie, je crois que quand on est chef de file de l’opposition, les déclarations que nous faisons doivent être des déclarations très responsables», a-t-il dit
Le vice-président de la Commission des lois à l’Assemblée nationale invite Mamadou Sylla à garder la patience et comprendre que la Guinée traverse une crise économique dûe à la crise sanitaire.
«Nous vivons dans un contexte extrêmement difficile. C’est vrai que l’État guinéen est mieux sortie que d’autres, parce que notre économie est restée résuluante grâce à la mise en place des politiques publiques allant dans ce sens, mais, je vous assure que même dans le gouvernement, tout le monde à accepter de serrer la ceinture. Il y a beaucoup de budgets qui sont en retard à cause de ce problème économique que nous vivons», tente t-il de se justifier.