Mory Condé continue de recevoir les acteurs politiques par rapport au cadre de dialogue politique annoncé par le Colonel Mamady Doumbouya. Ce jour (mercredi), la coalition politique pour la rupture (CPR), dirigée par Faya Lansana Milimouno, était au rendez-vous.
Après les échanges à huis clos entres les deux parties (CPR-MATD), le président de cette coalition a déclaré que la rencontre avec le ministre Mory Condé était axée sur la question du cadre de dialogue permanents avec à la clé, une entente.
«Il a été question de mettre en place un cadre permanent de dialogue qui nous permet de mettre toutes nos intelligences ensemble pour faire réussir cette période transitoire. Il était question de savoir la nature de ce cadre. Est-ce que, c’est un cadre uniquement avec les politiques ou les politiques élargis aux sociaux, aux syndicats etc. Ce que nous avons eu en tant que coalition politique pour la rupture, a confié au ministre et à ses collègues, c’est de mettre en place un cadre de dialogue avec les acteurs politiques. Les questions de débat ne concernent pas seulement les politiques, mais la période transitoire, elle est d’abord politique. Nous sommes en train de parler de la rédaction d’une nouvelle constitution. Nous avons les lois électorales qu’il faut élaborer, l’organe des élections qu’il faut repenser. Et donc pour que les questions politiques soient discutées à fond avec le gouvernement, la CPR a souhaité que ce soit un cadre du gouvernement face aux acteurs politiques », soutient le président du Bloc Libéral (BL).
Faya Milimouno a annoncé que le ministre de l’Administration du territoire et de la décentralisation a profité de cette rencontre pour leur donner quelques explications sur les actions qui sont en train, dit-il d’être posées par le gouvernement dont il fait partie, «notamment la récupération des biens de l’État, les travaux de la Cour de répression des infractions économiques et financières”, a-t-expliqué.
“Ce que nous souhaitons par rapport aux travaux de la Cour de répression des infractions économiques et financières, c’est qu’ils se fassent correctement comme les dispositions légales de notre pays. Mais la réussite de cette période transitoire passe nécessairement par la moralisation de la vie publique dans notre pays », a fait croire le président du CPR.