A Conakry, le phénomène d’enlèvement a pris de l’ampleur ces derniers temps. Dans le mois précédent, des femmes ont raconté aux médias, avoir échappé au kidnapping souvent opérés par des individus difficile à identifier et qui opèrent pour des pratiques rituelles.
Le ministre de la sécurité et de la protection civile a été interpellé sur ce phénomène ainsi que sur l’insécurité qui refait surface dans les villes de l’intérieur du pays. Sur le premier cas, Bachir Diallo a confié à nos confrères de la radio Fim ce mercredi 16 mars 2022, qu’à Conakry 13 unités de brigade anti-criminalité (Bac), sont déployées, y compris dans les zones de Dubréka et Forécariah.
La mission essentielle de ces unités, soutient le ministre, c’est la lutte contre la criminalité et le grand banditisme. « Et il n’y a pas que la police, c’est une unité mixte (police et gendarmerie) », a-t-il ajouté.
Ces unités de brigade anti-criminalité également font partie des services « qu’il faut restructurer, rééquiper et redéfinir leur mission pour leur permettre d’être au service des citoyens. Au même titre que tous les autres services», a dit Bachir Diallo.
En ce qui concerne également la recrudescence des phénomènes de braquage auxquels les voyageurs font face, Bachir Diallo a d’abord signalé que cette pratique n’est pas ‘’nouveau’’ (…)
« On le rencontre souvent dans la région de Mamou. Dans cette région, nous avons un directeur régional de police et un commissaire qui font un excellent boulot. Ils ont impliqué les citoyens… »