Très tôt ce lundi 15 novembre 2021, les femmes des quartiers périphériques de la cité industrielle de Kamsar ont commencées à manifester contre les coupures intempestives de courant.
Toutes habillées en rouge, ces femmes des quartiers confondus à la Cité dont Bas-Fonds, Camp Balanta, Bruxelles, Minel, Amassef décident de camper dans la rue jusqu’au retour du courant.
Maciré Sylla l’une des manifestantes témoigne «Nos maris ne travaillent pas, nous sommes obligés de nous débrouiller pour subvenir à nos besoins donc le courant est indispensable pour nous. Actuellement, si le courant part le matin, ça ne revient qu’à 19h ou parfois à 01h. Nous n’avons nul part où aller si ce n’est Kamsar, tout le monde sait qu’il y a suffisamment de sociétés minières capable de nous fournir le courant 24/24 mais ils ne le font pas.»
À en croire ces manifestantes, toutes les démarches au près des autorités locales pour une meilleure desserte électrique sont restés vaines, «toutes nos démarches auprès des autorités locales sont restés vaines. À chaque fois le DG nous sort des excuses alors qu’avant sa venue on avait le courant, s’il ne peut nous donner le courant, qu’il démissionne. A un moment ils ont décidés de nous fournir le courant jusqu’à 14h, nous avons accepté mais ils ont tout changer encore» déplore Maciré Sylla
Pour qu’il y est accalmie, ces femmes exigent la venue du directeur général de la CBG à défaut du président de la République Mamady Doumbouya, «nous ne sommes pas violentes, mais nous n’arrêterons cette grève que quand nous aurons eu satisfaction à nos revendications».