C’est un atelier qui se tient à Conakry, du 14 au 15 juillet 2021, il regroupe des partenaires étatiques, des Organisations de la société civile et des Organisations féminines. Initié par le ministère des Droits et de l’autonomisation des femmes avec un financement du PNUD.
Il s’agit d’évaluer les effets négatifs provoqués par la pandémie de coronavirus en termes de pertes de moyens de subsistances et d’autonomisation des femmes et filles, de violences faites aux femmes et aux filles, et l’accroissement de la pauvreté et la vulnérabilité des femmes et les filles.
La rencontre permettra aux parties prenantes de prendre connaissance des résultats relatifs à l’impact de la crise sanitaire du Covid-19 sur les femmes et filles de Conakry, Boké, Kindia et Kankan. Durant ces deux jours, elles procéderont également à la validation des résultats de l’étude et les recommandations relatives aux solutions de résilience et de relèvement post-Covid des femmes et filles, et en fin, faire des propositions concrètes pour le relèvement et le renforcement des capacités de résilience des femmes.
Ainsi, pour soutenir le processus de relance des activités économiques des femmes et filles, le département en charge de l’Autonomisation des femmes en collaboration avec le PNUD, a commandité une étude afin de mesurer l’impact socio-économique de la crise sanitaire sur les femmes et les jeunes filles des quatre régions administratives les plus touchées en Guinée. Cette étude de référence favorisera la mobilisation des ressources requises en faveur du processus de promotion, de protection des droits des femmes et filles et de leur autonomisation.
Le représentant du Programme des Nations-Unies pour le développement (PNUD), a salué les efforts et l’engagement du gouvernement guinéen d’avoir lancé dès l’origine de la pandémie, une étude socioéconomique d’impact.
Luc Joël Grégoire a rappelé que la Guinée a été un des dix premiers pays du continent à présenter grâce au concours du ministère du plan et du développement, la stratégie nationale de lutte contre la Covid.
«C’était déjà un engagement. Aujourd’hui, il est consolidé par l’étude que madame la ministre a commanditée sur l’impact spécifique de la Covid sur la situation des femmes. C’est une étude extrêmement riche et permet de renforcer la dimension des politiques publiques et des réponses stratégiques à la situation que vivent les femmes de Guinée et de mobiliser des instruments existants, notamment, les centres d’autonomisation des femmes qui ont apporté une réponse immédiate à la crise. C’est vraiment une excellente étude que les Nations-Unies saluent naturellement, les autres partenaires au développement également, ce qui va nous permettre d’apporter notre concours à cet engagement, à cette vision gouvernementale», martèle-t-il.
La ministre Hawa Béavogui a affirmé qu’à l’issue des phases de restitution, d’analyse des recommandations et de validation du document du rapport établi, le gouvernement fera en sorte que le soutien à la résilience des activités des femmes et filles foncièrement exposées aux conséquences socioéconomiques de la pandémie de covid-19, soit une réalité.