Interpellé par la police de Niort en pleine séance d’entraînement dans la matinée du samedi 11 juillet pour violence conjugale, Ibrahima Sory Conté a passé quelques heures en garde à vue avant d’être libéré et placé sous contrôle judiciaire suite au témoignage de sa compagne.
Chez nos confrères de Foot224, la compagne du footballeur guinéen Ibrahima Sory Conté, pourtant victime de violence conjugale, a expliqué les circonstances du drame. Pour elle, c’est un malheureux accident à la suite duquel le joueur a paniqué, et a pris la fuite mais rien de bien grave. « J’ai eu 5 points de sutures sur l’arcade. Je suis très fragile faudrait le souligner. Et j’aimerais que les gens sachent que ma vie n’a jamais été mis en cause. Ce qui s’est passé n’était pas intentionnel. C’était une crise de jalousie, il a laissé échappé un coup qui m’a assommé. Il y’avait du sang partout et lui a prit la fuite. C’est ainsi que la police a été alertée par mes voisins… »raconte Bintou Mina Diawara.
La jeune dame a aussi tenu à rassurer les parents et les proches de défenseur guinéen : « En aucun cas je n’ai porté plainte. J’ai juste été obligé de faire ma déposition. S’il était resté sur place, on aurait géré ça en tant que couple et on ne serait pas arrivé là. Mais malheureusement, il a paniqué et a pris la fuite. C’est juste une épreuve qu’on traversera, ça arrive à tous les couples. Je dirais partout où il le faudra que ce n’est pas un homme violent, il est incroyable en tant que partenaire. C’est la toute première fois et on ferra ce qu’il faut pour gérer cela ensemble… » conclut elle.
Avant le procès du joueur qui se tiendra le 26 novembre prochain, son club a réagit à travers son président Karim Fradin. Le boss des Chamois Niortais estime que c’est une affaire privée : « Il est important de communiquer sur ce sujet. Quand la police intervient sur le terrain d’entrainement, ça fait bizarre à tout le monde, mais il est important de signaler que c’est une affaire privée. Ibrahima est un joueur du club mais cela reste une nouvelle fois privé. Nous ne pouvons pas nous exprimer sur un dossier que nous ne connaissons pas. Il faut attendre le jugement, la présomption d’innocence existe. Mais c’est un sujet important. Nous n’avons pas plus d’élément du fait du caractère privé et personnel de l’histoire. Il est important de laisser l’enquête se dérouler normalement. Ce n’est pas au club de juger, même si nous ne prenons pas les choses à la légère » explique t’il.
En attendant, Ibrahima Sory Conté continue de préparer sa reprise après de longs mois de blessures.